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Petit blog sans prétention où je parle de mes lectures.

Not a fuckin’ romance et Fuck off

Cet article ne va pas contenir de spoilers. Je ne vais pas divulguer les intrigues mais je vais donner mon opinion sur certains personnages.

Par ailleurs, ces livres comportent des scènes osées donc ils sont déconseillés au moins de 18 ans.

 

Résumé

Tome 1: Not a Not a fuckin’ romance

« Moi c'est Aly, écrivain encore inconnu et en galère le jour, serveuse dans un bar louche la nuit. Ma particularité ? Je partage une colocation avec les cinq plus beaux spécimens que la Terre ait portés : un ex collant, un fantasme inaccessible, un connard mégalo collectionneur de femmes, un rayon de soleil ambulant et un amateur de naturisme. Mais s'il n'y avait qu'eux... Voilà qu'un sixième débarque, et pas n'importe lequel ! Un bad boy sexy et dangereux à souhait. Si vous souhaitez en savoir plus sur les péripéties d'une auteure en devenir et découvrir qui des six beaux gosses sera l'élu (ou pas), suivez le guide !

(Avertissement de l'auteure : Récit complètement cinglé et pas du tout assumé. Stop. Dommages sur le cerveau à prévoir. Stop. Pardon pour tout. Stop.) » Entre nous, je ne pense pas que l’auteure soit vraiment désolée.

 

Tome 2 : Fuck off

« Dans cette histoire, qui se déroule après les évènements du génialissime « Not a fuckin’ romance » (cet avis est, bien entendu, livré en toute objectivité), les projecteurs sont désormais braqués sur le leader du groupe de rock « Fuck Off » : Takeomi Kirishima.

Scandaleusement séduisant, perfectionniste, vulgaire, égocentrique, mégalo, antipathique, au tempérament plus que volcanique… telle est la liste non exhaustive des nombreuses qualités qu’on lui prête. Mais derrière cet attirail de prince pas charmant, se cachent bien des secrets, prêts à le révéler au grand jour en tant que héros, homme ordinaire ou véritable connard. (Attention, spoiler : l’un des trois est assurément vrai.)

Vous pensiez tout savoir de Také Kirishima ?

Vous risquez d’être surpris… »

 

 

Informations pratiques

Not a Not a fuckin’ romance

  • Paru le aux éditions Independently published
  • 465 pages
  • Il est disponible en relié, en epub et au livre audio.

 

Fuck off

  • Paru le 17 février 2023 aux éditions Independently published
  • 438 pages
  • Il est disponible en relié et en epub.

 

 

Biographie courte de de l’auteure

Vous pouvez voir cette biographie dans mon article « « présentation»

 

 

Mon avis

Nous sommes en présence de la genèse de la famille Kirishima puisqu'il s'agit de l'histoire des parents d’Ayato, Kei et Hiro (la-trilogie-des-fils-kirishima)

J'avoue avoir ressenti un peu de frustration en n'ayant que le point de vue d' Aly dans le premier tome mais cette frustration s'est envolée dans le second tome.

 

Décor et ambiance

Dans le premier tome, on découvre la colocation Benetton et surtout Aly : sa vie à Bordeau, ses amis, ses délires, ses phantasmes, sa vie amoureuse compliquée etc.

Ce tome est du point de vue d’Aly.

Ce tome apporte un peu de légèreté et beaucoup d’humours.

 

 

Dans le second tome, on découvre la vie d’Aly et Také à Paris. Dans les romances, on nous raconte souvent la rencontre des personnages et comment ils se sont mis ensemble. Ici pour une fois, on a la suite qu’est- ce qu’ils deviennent ? Comment la réalité, la vie quotidienne a des impacts sur les personnages et leur amour après les premiers émois.

On découvre également l’enfance et la famille de Také.

Ce tome est du point de vue de Také.

Ce tome est plus « sombre » dans ce sens où il y a moins d’humour et surtout on découvre la personnalité torturée de Také qui ne nous laisse pas de marbre. Ce qui est habile dans ce tome, puisqu’ on connait déjà Aly, on peut déchiffrer ses réactions et ses actions sans avoir à les expliquer et en même temps on nous explique les réactions de Také, on comprend maintenant beaucoup de choses et c’est juste jouissif. Bon les notes de l’auteur apportent l’humour manquant sans dénaturer l’histoire.

 

 

Les personnages

Aly:

On dit souvent que les hommes recherchent dans leur femme l'image de leur mère ( bon j'avoue les seules sources que j'ai trouvé sur ce sujet sont « fourchette et bikini magazine » et « santé plus mag », niveau crédibilité scientifique, on peut repasser mais bon le complexe d'œdipe existe bien donc ce n'est pas totalement infondé ) et pour ma part Kei a trouvé en Mia une part d'Aly.

Aly est un arc-en-ciel, pas seulement au niveau vestimentaire ( imaginez une petite blonde chaussettes hautes, petite jupe, haut multicolore, serre-tête oreilles de chat ou une barrette panda et sac pastèque sans oublier le fameux pyjama Tic et Tac) mais aussi dans sa façon de voir la vie. Certains peuvent croire qu’elle est un peu naïve mais je pense juste qu’elle vit dans son « monde de bisounours » et face à la réalité pouvoir continuer à vivre en voyant les choses positivement représente une grande force.

De plus, j’ai adoré les réflexions issues de ses personnalités imaginaires « C’est la salsa du démon tut tut tut salsaaaaa du démon »[1]  des pépites, c'est la partie humour du livre et franchement, je

l'envie d'avoir cet optimisme. « Un Bisounours débordant d’enthousiasme, qui vit au jour le jour et qui se satisfait de la moindre victoire. »[2]

 

Elle est affectueusement surnommée Baka ( stupide en japonais) par Také.

« Je m’appelle Aly, j’ai 25 ans, je suis ceinture Bisounours triple Arc-en-ciel et j’ai deux particularités : la première, c’est que je partage un appartement à Bordeaux avec cinq garçons, tous plus beaux les uns que les autres. La seconde c’est que je suis écrivain. Enfin, j’essaie. D’ailleurs, avant de poursuivre, il est indispensable que je vous explique une petite chose à propos de moi : je ne vis pas vraiment seule dans ma tête. Ne vous inquiétez donc pas si ce récit est ponctué de réflexions en italique de telle ou telle personne issue de mon imaginaire tordu. Sinon, je suis tout à fait saine d’esprit.[3] »

 

 

Také:

Vous connaissez les expressions « la pomme ne tombe pas loin de l’arbre » ou « les chiens ne font pas les chats ». Pendant toute la lecture de Fuck off, je revoyais Ayato ( son goût pour la mode et son ego), Kei (son génie musical et ses carences affectives) et même un peu Hiro (son goût pour la littérature, Hiro pour le coup m’a fait penser un peu à Aly aussi).

 

Que dire de Také ? J’ai aimé son côté dominant et sans filtre dans le tome 1, vous savez c’est la personne nature qui ose dire ce que tout le monde aimerait dire, pas d’hypocrisie quitte à blesser les autres. Vous savez la petite en voix en vous qui aimerait s’exprimer un peu plus mais que la convenance veut que l’on taise.

Néanmoins j’ai adoré découvrir ses faiblesses dans le tome 2. Bon je vous préviens vous allez passer de l’amour à la haine et vice versa. Après Kei, je ne pensais pas qu’il était possible d’aboutir à un tel personnage, je m’explique, il incarne l’assurance, l’estime de soi, la liberté, l’égoïsme aussi, le génie mais sous cette carapace on retrouve un être torturé, fragile, ayant une faible estime de soi et un besoin sans cesse qu’on lui prouve enfin surtout Aly qu’on l’aime. Alors certes sous tous les connards de la Terre, il n’y a pas des gens en carences affectives mais cela explique beaucoup de chose car je suis persuadée que si tu es en paix avec toi-même, tu n’as pas besoin de faire souffrir les autres. La souffrance que tu fais ressentir aux autres, n’est que le reflet de ton propre mal-être. Oui, je sais j’analyse toujours trop les personnages d’Ena L mais c’est plus fort que moi.

 

« — [Pourquoi il faut toujours que tu sois agressif ?]

Parce que si je ne mords pas le premier, vous me boufferez tous.[4] »

« Je me sens trop mal, trop nul, trop triste, je refuse que la femme que j’aime se baigne dans mon bassin à faiblesses. Je veux souffrir tout seul. »[5]

« — Oui, et je maintiens : il a tort. Peu importe ce qu’il a dit, je serai toujours de ton côté, moi. Donc il a tort, point barre. Et il n’aurait pas dû te frapper.

Je crois qu’elle n’imagine pas la portée de ses mots à cet instant. Ils ne sont pas simplement agréables à entendre, ils agissent tel un baume apaisant sur des cicatrices mal guéries.

Je rêvais que quelqu’un me dise ça un jour. Pour une fois, passer en premier et être validé sans rien avoir à prouver. »[6]

 

Dans la collocation Benetton

Hunter: le bad boy de service qui a d’ailleurs son propre livre « rough ».  Il va avoir une histoire avec Aly (un demi-spoiler si vous avez lu les autres livres). Ce que je trouve amusant c’est le fait que Také ne va pas se remettre de cette histoire et il va la rabâcher dans plusieurs livres. Je vous avais dit que ces livres étaient la base de tout.

Jared : le demi-frère d’Aly surnommé Aniki ( grand frère par Také) . Il sort avec Hugo. Ce couple est trop mignon, ils ont également un livre qui leur est dédié « All Fuckin’Mine ».

Kamran: ex d’Aly qui ne semble pas décrocher de cette histoire. Il a une passion pour les sapins de Noël.

Et d’autres personnes hautes en couleur comme Charlie.

 

Les membres du groupe Fuck Off

JB, Max et Julien, bizarrement ils sont présents dans les deux tomes et mêmes dans le tome sur Hiro mais sans trop en dévoiler. Bien sûr on connait leur personnalité, leur évolution. Ils sont indispensables sans prendre trop de place.

 

 

Ces livres sont le fondement de la famille Kirishima et j’ai été subjugué par l’histoire d’Aly et de Také et cela m’a permis de mieux comprendre les parents d’Ayato, Kei et Hiro. Cela me donne envie de les relire avec cet œil neuf.

Si vous êtes nouveau dans l’univers d’Ena L, je vous recommande vivement de commencer par ces deux livres et ne vous inquiétez si vous avez déjà lu les livres sur les frères Kirishima, vous allez adorer déchiffrer l’histoire d’ Aly et de Také.

Vous pouvez y aller les yeux fermés ( enfin non sinon cela va être compliqué pour lire, je sais …).

D’ailleurs il y a une petite surprise pour vous à la fin de « Fuck off ».

 

Et enfin ( pour ceux qui sont toujours là ! ) j’aimerais revenir sur des concepts que j’ai adorés :

  1. Le faux épilogue où comment jouer avec les nerfs des lecteurs.
  2. Le prologue super long qui ressemble à un chapitre, mais qui n’en est pas un : tout est dit.
  3. Et enfin : les Chapitres-parenthèse pour raconter des flash-backs, c’est tellement plus pratique.

 

 

[1] Not a fuckin’ romance

[2] Not a fuckin’ romance

[3] Not a fuckin’ romance

[4] Fuck off

[5] Fuck off

[6] Fuck off

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